mardi 26 juillet 2016


Du côté du COSEC

En cette période estivale les allers et venues défilent de semaine en semaine au gré des départs et retours de vacances. Néanmoins chaque mardi et jeudi voient encore un bon nombre se retrouver pour partager des séances collectives en pleine nature dans des secteurs ombragés et verdoyants afin que les séances restent un plaisir pour tous.



Pour jeudi soir, libre à chacun de participer à la reconnaissance de La Ronde du Canal à Briennon conjointement avec le groupe de Malleval ou de suivre la programmation du jour au COSEC.

Pierre


Entraînement estival et convivial...

Bonjour à tous,

Après discussion avec certains licenciés, nous avons convenu de nous retrouver 

Jeudi 28 Juillet
au
parking du Port de Briennon


pour notre entraînement habituel.
Un rafraîchissement désaltérant est susceptible d'être organisé en fin de séance... 
Toutes les personnes intéressées par la reconnaissance du parcours de la course de Briennon et / ou par le caractère convivial de l'entraînement... sont bien évidemment conviées.

L'entraînement du jeudi suivant (le 04 Août) se déroulera également sur le parcours de Briennon ; un pique nique convivial sera par contre proposé sur le bord de la Teyssonne...

Jérôme SAGNET.

lundi 25 juillet 2016

America extrema


America extrema,

C’est le nom de l’expédition que Florian Gomet  a débutée le 14 avril 2015

Il a traversé intégralement l’Amérique du Nord, du point le plus à l’est du Canada jusqu’au point le plus à l’ouest de l’Alaska soit d’un océan à un autre. Ces 12000 km en solitaire à vélo durant les 6000 premiers km puis  à pied ou en kayak le long d’un parcours inédit à la rencontre de villages amérindiens ou inuits entre autres.

Cette aventure a été pour Florian  l’occasion de mettre en application dans un cadre extrême son nouveau mode de vie : marcher pieds nus (dans la limite du possible), ne manger qu’une fois par jour (menu végétalien) et pratiquer diverses méditations bouddhistes.

Loin d’être des lubies, ces pratiques hygiéniques sont de plus en plus reconnues comme gages de bonne santé et de performances.

Certes le célèbre aventurier Nicolas Vanier avait déjà traversé les Montagnes Rocheuses mais avec une grosse assistance composée d’une horde de chiens de traîneaux et d’un  équipage en motoneige lui ouvrant les pistes.

Florian serait donc le premier homme à avoir franchi les Rocheuses en hiver, en solitaire et sans aide motorisée. D'autres l'ont fait, à plusieurs avec des chiens ou avec moyen motorisé.

Il aura mis 64 jours pour franchir ces Montagnes Rocheuses et uniquement avec sa force physique et mentale.

Il n’eut recours qu’à un seul et unique ravitaillement par les airs durant ces 15 mois de traversée.

Nul doute que les longs mois d’une préparation minutieuse, d’une détermination extrême ainsi que sa belle condition physique auront été la clé de sa réussite.

En ce 25 juillet 2016, c’était l’heure des retrouvailles en gare du TGV à Montchanin où un comité d’accueil le réceptionnait avec une certaine émotion..

Pierre

jeudi 7 juillet 2016

Bon  groupe pour découvrir le nouveau tracé du petit trail proposé par Pierre.
Le groupe de Pierre,  Jérôme et l'athlé santé étaient présents.
Chacun à son rythme a pu découvrir le nouveau parcours bien balisé. Une seule personne s'est égarée mais heureusement Jérôme, en vélo,  l'a rapidement mis sur le bon sentier.  ( par sympathie nous ne la nommerons pas)
Les amateurs de foot ne sont pas sur la photo ,ils étaient tous déjà partis...Dommage
Merci Jérôme et Pierre pour cet entraînement en commun bien sympathique.
Bon  groupe pour découvrir le nouveau tracé du petit trail proposé par Pierre.
Le groupe de Pierre,  Jérôme et l'athlé santé étaient présents.
Chacun à son rythme a pu découvrir le nouveau parcours bien balisé. Une seule personne s'est égarée mais heureusement Jérôme, en vélo,  l'a rapidement mis sur le bon sentier.  ( par sympathie nous ne la nommerons pas)
Les amateurs de foot ne sont pas sur la photo ,ils étaient tous déjà partis...Dommage
Merci Jérôme et Pierre pour cet entraînement en commun bien sympathique.

mercredi 6 juillet 2016

CHANGEMENT DE PROGRAMME

Bonjour,

Notre entraînement prévu à la forêt demain est maintenu à 18h30
MAIS
Etant dans l'impossibilité d'installer un écran geant pour suivre le match de foot des français au  milieu de la forêt,  nous nous voyons contraints d'annuler le pique nique sous la pression des fans de foot.

Ce n'est que partie remise...

Allez les BLEUS !!!!


dimanche 3 juillet 2016

ENTRAÎNEMENT FORET DE LESPINASSE JEUDI 7 JUILLET

Bonjour, 

Nous proposons une sortie "reconnaissance" du nouveau parcours de la forêt de Saint Germain le JEUDI 4 JUILLET à 18h30 au Grand Couvert.
Pour ceux qui le souhaitent,  nous terminerons cette soirée par un pique nique sur place où chacun apportera solide ou liquide afin de passer un bon moment de convivialité.
A jeudi

vendredi 1 juillet 2016

Parti depuis le 14 avril 2015, Florian Gomet a pratiquement terminé son pari de traverser le Canada d'Est en Ouest après 11000km sans le moindre moyen motorisé.

Tout l'historique de son périple sur: cap-au-nord

 

 

Unalakleet


Dans les localités en amont de Kaltag, un seul nom revenait toujours, celui de Richard Burnham, comme étant La personne à rencontrer avant de s’engager sur l’Iditarod en direction de Unalakleet. Pour avoir tant entendu parler de lui, je dois bien avouer que j’ai été déçu par le froid accueil qu’il m’a réservé. Richard s’est contenté de me donner brièvement les informations indispensables, puis a insisté quant à la nécessité de porter une arme à feu pour se défendre des ours. A ce sujet, je suis toujours resté inflexible : aucune arme, ni même de répulsif au poivre, pendant l’expédition. Je ne pars pas en guerre ! Mon point de vue fait en général rire mon interlocuteur, je ne vois pourtant pas ce qu’il y a de drôle ! Les Americains d’Alaska sont terrifiés à l’idée de rencontrer un grizzly, j’en ai vu se promener avec deux armes à feu, d’autres tirer un coup de feu en l’air avant de s’éloigner (un tout petit peu) du chemin… Autant de réactions qui me font sérieusement penser à de la paranoïa, à moins que ce ne soit simplement une manière de travestir leur plaisir à porter une arme. Quoi qu’il en soit, Richard  est revenu à la charge plusieurs fois sur ce sujet et m’a demandé de l’appeler depuis Unalakleet dès que j’arriverai afin qu’il dorme plus tranquillement… Quand j’ai évalué à cinq jours le temps nécessaire pour traverser, Richard a ri et m’a répondu avec condescendance qu’il m’en faudrait au moins huit. Je n’ai rien rétorqué mais en le quittant, dans ma tête, le chronomètre était lancé, je ferai sonner son téléphone avant cinq jours. La peur, la faim et dans le cas présent l’orgueil, sont de bons carburants pour avancer, à conditions qu’ils soient canalisés afin de ne pas envahir tout le paysage mental. Dans une expédition, il est important de savoir faire feu de tout bois.
La première journée fut celle du bizutage car je me suis perdu dans les marécages boisés, denses comme la jungle, au milieu d’un nuage de moustiques. Je m’étais éloigné de la trace pour traverser une rivière à gué mais je n’ai pu la recouper car mes cartes et gps m’indiquaient l’ancien tracé qui partait au sud alors que le nouveau partait dans la direction opposée. J’ai progressé laborieusement en hors-piste durant une très longue après-midi, ce n’est qu’à un col étroit où toutes les pistes doivent transiter que j’ai pu retrouver avec soulagement l’Iditarod. Il y a eu deux autres journées de marche, sans incidents, dans les marais et la toundra durant lesquelles j’ai eu la surprise de rencontrer deux équipes venues en hélicoptère et installées chacune dans les deux cabanes en rondin du parcours. La première étudiait un projet de protection des incendies, l’autre entretenait ces cabanes qui servent d’abri public pendant l’hiver. Ensuite, au lieu de continuer à pied comme je l’avais prévu, j’ai préfèré descendre en kayak la rivière Unalakleet, et ainsi traverser cette région comme cela se faisait au bon vieux temps. Avec ses méandres interminables, elle est trois fois plus longue que le chemin mais elle épargne beaucoup de peines. Deux jours plus tard, j’arrivai à Unalakleet au bord de la mer de Béring, qui pour moi, n’est autre que l’océan Pacifique. Il est un moment merveilleux de voir l’immensité de l’océan s’ouvrir après avoir parcouru 11000 km. Je ne sais encore comment le regarder, comme une barrière bleue ou bien une invitation pleine de promesses.
En tout cas, l’invitation terrestre, elle, est venue de Karl le docker qui m’a abordé avec gentillesse et simplicité dès mon arrivée. C’est de sa maison que je vous écris et prépare la suite de l’aventure qui va me mener à Koyuk dans 3 ou 4 jours. Pour ce faire, je vais suivre les splendides plages de la mer de Béring, marcher au pied des falaises à marée basse et franchir une péninsule en coupant à l’intérieur des terres.
Ces 5 jours font parti des plus beaux du voyage.
DCIM100GOPROGOPR1625.
DCIM100GOPROGOPR1629.
DCIM100GOPROGOPR1636.
DCIM100GOPROGOPR1638.
DCIM100GOPROGOPR1641.
Arrivée à Unalakleet
Arrivée à Unalakleet